J’ai longtemps hésité à écrire cet article. Parler de l’énergie, ce n’est jamais évident. Comment expliquer l’énergie ? Comment fonctionne-t-elle ? Peut-elle servir à apporter du mieux-être, à prendre soin de soi ? On peut se faire une vague idée de ce que c’est. Un fluide subtile qui parcoure le corps peut-être ? Qui nous entoure ?
Je n’ai jamais évoqué ici encore le soin énergétique Seiki, auquel j’ai été initié en 2018. J’avais peur d’en parler, de le montrer, de le pratiquer. Simplement parce que cela fonctionne, mais que je ne me l’explique pas. Qui-suis-je pour croire que je peux “soigner par l’énergie” ? Ne vais-je pas trop loin dans ma fonction de thérapeute ? En suis-je réellement capable ?
Je vais tenter de reprendre tout cela depuis le début avec vous. Car si maintenant, je le sens parfaitement alignée avec la pratique des soins énergétiques, cela n’a pas été toujours le cas…
Mes premiers contacts avec l’énergie
Comme vous le savez peut-être, je pratique le Shiatsu, la médecine traditionnelle chinoise et la kinésiologie en cabinet. Quel est le pilier essentiel de chacune de ces médecines alternatives ? L’énergie.
Depuis longtemps, j’ai cette sensation que quelque chose existe en dehors de nos perceptions humaines. C’est en me formant au Shiatsu et à la kinésiologie et en observant les résultats sur mes receveurs (ou sur moi ! ) que j’en ai eu la confirmation.
Les chinois disent Qi, les japonais Ki, les indiens Prânâ… Tous ces mots signifient la même chose : énergie ou souffle dans le cas de l’Ayurvéda (médecine indienne). Je comprends rapidement que ce terme est universel et désigne un fluide subtile qui nous nourrit, nous traverse et nous relie les uns aux autres et à la nature. On peut comprendre alors assez facilement ce qu’est l’énergie. Le soleil, le vent, sont des sources d’énergies à part entière. Mais aussi la pensée, l’intention, l’Amour (l’énergie la plus universelle)… Combien de fois ai-je envoyé l’intention d’avoir un beau soleil les week-end où nous nous échappions en amoureux. L’énergie est mouvement et donne de l’élan, une impulsion.
Lorsque j’envoie à l’Univers le message : “je vis de mon activité de Shiatsu”, c’est une énergie. Elle nourrit le mécanisme qui font que les clients me trouvent par la suite. Je trouve cela magnifique de voir qu’une intention ou même l’Amour, peut faire “des miracles”.
Sans être très cartésienne, dans mes débuts, j’ai toujours eu besoin de comprendre comment fonctionne les choses. Je vois rapidement le bien que font mes soins sur mes receveurs. Que ce soit en Shiatsu, en kinésiologie ou en Seiki. Alors parlons-en…
A la découverte du soin énergétique japonais : le Seiki
Seiki-soho, je n’en aurai jamais entendu parler si je ne pratiquais pas déjà le Shiatsu. Pour cause, c’est un maître de Shiatsu qui l’a créé, Akinobu Kishi, formé par Shizuto Masunaga lui-même. Kishi-sensei est décédé en 2012, c’est sa fidèle épouse Kyoko qui a repris le flambeau des formations et de la diffusion de cette pratique.
Qu’est-ce que le Seiki ?
Ce soin purement énergétique, fonctionne de la même façon que le Shiatsu : l’objectif est de travailler sur la libre circulation du Ki du receveur du soin. Un déséquilibre du Ki (stagnant, vide, excès), entraîne un dysfonctionnement de la santé ou du mental. Le but est de remettre en ordre ce déséquilibre. Là où le Shiatsu utilise des techniques, issues de la médecine traditionnelle chinoise entre autre, avec la stimulation de méridiens ou de points spécifiques. Le Seiki puise sa pratique dans le ressenti du praticien et dans l’observation du receveur du soin. Le donneur, apaisé, calme, le Ki circulant bien, touche intuitivement le corps là où il a besoin. Le Ki du receveur, perturbé, entre en résonance avec celui du thérapeute et s’apaise, circule mieux. Des tensions et émotions profondes peuvent alors être relâchées. C’est réellement un soin intuitif. Je vous invite à consulter la page consacrée au Seiki pour en savoir plus.
Mon initiation au Seiki
J’ai passé trois jours, en juin 2018 en formation avec Kyoko-sensei et trente élèves, praticiens de Shiatsu ou non. Il faisait beau, l’été venait de commencer. Je pique-niquais le midi sur les bords du canal de Saint-Martin.
Trois jours, à remettre en question mes croyances et mes certitudes…
Kyoko-sensei nous apprend à faire le vide en nous : “mu-shin” en japonais, qui signifie “esprit vide”. Pour une japonaise de soixante ans, pour qui la concentration et la maîtrise des émotions est naturelle, ça semble facile. Mais pour nous européens… Mon cerveau a tendance à fonctionner beaucoup trop… Alors, elle nous fait faire de longues, longues sessions de “mu-shin” et nous apprend à ressentir notre “katsugen” = notre mouvement intérieur.
Ces préceptes viennent de la pratique shintoiste japonaise. Le katsugen, c’est l’expression de notre être. ce qui fait que l’on est. J’avoue hausser plusieurs fois les sourcils pendant ces explications. Et lorsque nous passons à la pratique, je comprends.
“Mu-shin”, c’est abandonner l’ego, ce qui fait que nous sommes “humains”. L’ego que veut-il ? Il veut produire des effets. Il veut voir le receveur réagir au soin, aller mieux, ou moins bien même ! Il veut voir le soin “fonctionner” ! Mais ce n’est pas ainsi que ça marche…
Lorsque je comprends que je dois laisser mon “costume de Cécile”, pour devenir juste “l’être qui accompagne un autre être”, alors je sens le Ki passer.
Bon ça ne c’est pas fait du premier coup. Et parfois encore, selon les séances, cela peut être difficile.
Vivre une séance
Je passe entre les mains de Kyoko pour une démonstration. Je ne m’attends à rien. Mais je fais le vide en moi pour recevoir au mieux le soin. De façon totalement inattendue, je ressens vraiment le Ki passer. Je sais que ce n’est pas mon imagination… Lorsqu’elle a touché une zone de mon abdomen, je me suis mise à pleurer à grosses larmes, sans aucune cause apparente. Elle y est revenue plusieurs fois, jusqu’à ce que l’émotion passe. Puis elle m’a dit ressentir un gros chagrin coincé à cet endroit-là. C’est ce que permet le Seiki. La libération de ces charges négatives qui empêchent le Ki de circuler correctement. Et si je ne comprenais pas d’où venait le chagrin, je sais que je me sentais réellement apaisée après ce soin.
Deux ans plus tard
Ce stage bouleversera complètement ma façon de voir l’approche thérapeutique et holistique. Par la simple présence et l’intention juste du donneur du soin, il peut améliorer le bien-être et la santé de son receveur. Et ce, sans aucune technique ou science particulière ! J’ai mis beaucoup de temps à accepter cela et surtout à me dire, que j’étais capable de le faire !
Ce manque de confiance en moi, a retardé le développement de mes capacités. Pourtant j’ai toujours eu des résultats positifs lors de mes séances en cabinet. J’avais encore ce besoin de m’attacher à des connaissances, comme la médecine chinoise, pour me prouver que je faisais réellement quelque chose de juste ! J’appliquais seulement les principes du Seiki dans ma pratique de Shiatsu.
Une double surprise s’est présentée à moi en 2020, mon déménagement vers la Suisse et son blocage dans la foulée par le confinement. Comment faire alors pour continuer d’aider les gens à aller mieux à distance ?
Ça s’est présenté à moi, je n’ai pas vraiment d’explications. Le fait est qu’un jour, une connaissance vient discuter avec moi sur Instagram et se confie sur les difficultés qu’elle vit en ce moment. Je lui propose sans réfléchir de lui faire un soin énergétique à distance (parce que sans mentir, ça me trottait dans la tête depuis quelques temps…) Je n’en avais jamais fait, elle me fait confiance. Elle se sent mieux. Je réitère deux fois l’expérience. Mêmes résultats… Ok… Là, si l’univers ne t’envoie pas un signe ma vieille, c’est que tu es bouchée !
J’ai tellement de gratitude de pouvoir à présent exercer en tant qu’aidante, même auprès de ceux qui sont loin…
Donner et recevoir un soin énergétique à distance
Si j’en suis encore à mes balbutiements, le fait est que j’ai compris les essentiels du soin énergétique : le lâcher-prise, l’abolition de l’Ego et la confiance infinie en l’Univers et en la justesse de mon intention. Et même si j’ai encore peur parfois d’en parler autour de moi, je ne peux faire autrement que de mettre cette capacité en lumière. Car elle est alignée avec ce que je veux faire pour aider ceux qui le souhaitent à améliorer leur santé, leur bien-être et à éveiller leur conscience.
Il n’y a rien de magique finalement. Le désir d’un individu qui souhaite aller mieux, rencontre celui d’un thérapeute qui aspire à accompagner les autres vers le mieux-être.
Je progresse quotidiennement en pratiquant des exercices de lâcher-prise, de détachement. J’apprends à mettre mon ego de côté et à écouter mon intuition. Pour ça, je n’hésite pas à me faire aider moi-même, pour lever les barrières à ma progression. C’est bien connu, il faut être fort, si on veut être utile !
Si vous souhaitez recevoir un soin de ma part ou d’un autre thérapeute, je vous invite à faire un petit travail d’introspection avant. De quoi ai-je besoin réellement ? Que suis-je prêt à faire pour progresser ? Suis-je d’accord pour lâcher le mental ? C’est réellement le plus important. N’essayez pas de contrôler ni de “ressentir quelque chose”. Accueillez ce qui vient avec une intention “j’accepte et je reçois ce qui est bon pour moi”.
N’hésitez pas à partager vos ressentis sur l’énergie en commentaire.
Avec Amour,
Coucou Cécile ! Je suis heureuse pour toi que tu proposes ce soin et te fasse confiance 😊 ça me fait penser au reiki. Est ce que c’est similaire dans l’approche ?
Je t’embrasse,
Jennifer
Coucou Jennifer 🙂
Pas vraiment, parce que l’on ne créé pas de canal entre soi et le receveur du soin. Si tu veux, tu peux lire la page dédiée sur mon site qui t’en diras plus 🙂 Ou lire le livre “Seiki, la vie en résonance”.
bisous !